samedi 8 décembre 2007

L’« Union méditerranéenne » et la dictature eurocratique

Communiqué de Jean-Marie Le Pen

Il a suffi que Mme Merkel hausse un peu la voix pour que Nicolas Sarkozy abandonne son projet d’Union méditerranéenne, qu’il venait pourtant de vanter à nouveau en Algérie.

L’important dans cette affaire n’est pas le fumeux et funeste projet du président de la République, mais la nouvelle mise en évidence de la dictature eurocratique.

Angela Merkel en a été l’efficace porte-parole, en signifiant à Nicolas Sarkozy que tout projet concernant des voisins de l’Union européenne devait être porté par l’Union européenne.

Le fait que les Etats de l’UE riverains de la Méditerranée n’aient pas le droit de se lier à d’autres Etats riverains de la Méditerranée montre que les Etats membres de l’UE ne sont en fait, d’ores et déjà, que des provinces de l’unique Etat européen, dépourvues de compétence pour leurs relations avec leurs voisins.

Voilà qui devrait ouvrir les yeux de nos compatriotes sur le fait que le traité de Lisbonne, qui consacre une nouvelle étape décisive dans la construction de l’Etat totalitaire eurocratique, est une infamie. Un référendum est plus que jamais nécessaire.

vendredi 7 décembre 2007

Entretien avec Michel Guiniot

Michel Guiniot, Président du Groupe FN de Picardie et membre du bureau politique du Front National , commente l'actualité (l'agression de Anne-Lorraine dans le RER ; les taxes pétrolières ; la filière sucre en Picardie ; les prochaines élections municipales et cantonales).

Marine Le Pen tacle la politique de Nicolas Sarkozy

Emission dans le Oui-Non de Michel Field de Canal+ du 5 décembre 07

Images d'un jour de grève, selon que vous soyez puissant ou misérable...

Un jour de grève pour les "élites" c'est ça...
Un jour de grève pour le peuple français laborieux c'est ça...

Sans commentaire...

Source : François Desouche.

Affrontements avec la police dans une cité de Sevran mercredi soir

Des policiers à Villiers-le-Bel, le 29 novembre 2007

Des affrontements ont opposé une cinquantaine de personnes aux forces de l'ordre pendant deux heures mercredi soir, cité Rougemont à Sevran (Seine-Sain

t-Denis), au moment où des officiers interpellaient trois hommes, a-t-on appris jeudi de sources policières.

Appelées peu avant 23H00 pour une voiture brûlée rue Delacroix, les forces de l'ordre ont été la cible "dès leur arrivée" de deux jets de cocktails molotov, a relaté un policier.

Les policiers ont poursuivi ceux qui apparemment ont lancé les engins incendiaires. Ils les ont rattrapé dans un immeuble où la police, guidée par une forte odeur de cannabis, a saisi dans un appartement 1 kg de résine de cannabis, 5.000 euros en liquide et l'attirail nécessaire à la découpe de la résine.

Pendant que certains policiers procédaient aux interpellations, trois au total, et aux premières constatations, d'autres, restés en bas de l'immeuble, ont été pris à partie "de façon sporadique mais répétée" par un groupe d'individus armés de projectiles divers, de pierres surtout. Le calme est revenu au bout d'une heure trente à deux heures, selon les sources policières.

Au cours de l'opération, un policier "s'est légèrement blessé au genou", selon une source policière. Une première source policière avait mentionné un blessé léger du côté policier.

A Sevran, le volume des affaires de stupéfiants réalisées par la police a triplé en un an, passant de 160 à 450 affaires, faisait-on remarquer de même source.

Cette intensification de la lutte contre le trafic de cannabis, essentiellement, très prégnant aux Beaudottes et à cité Basse, a accentué ces derniers mois la guerre de territoires entre trafiquants.

Dans les banlieues, le pire reste à venir

J’avoue que je n’aimerais pas être aujourd’hui au gouvernement. Ni d’ailleurs habiter Villiers-le-Bel. Ni moins encore être CRS. Je crains en effet que les nuits d’émeutes de Clichy-sous-Bois, il y a deux ans, ne soient que le hors-d’oeuvre de ce que nous allons déguster dans les temps prochains.

Je ne cherche pas à mettre de l’huile sur le feu, de toute façon ces lignes n’ont heureusement aucune chance d’être lues dans le 9-3 et autres cités dont notre belle France a parsemé ses paysages sub-urbains. Mais je crois qu’il va falloir quand même appeler un chat un chat. Qu’on incendie deux écoles, une bibliothèque, un commissariat, un garage et quelques autres bâtiments dont la liste est déjà oubliée, outre quelques dizaines de véhicules par jour, nous y étions habitués. C’est devenu presque une routine.

En revanche, la seconde nuit de Villiers-le-Bel marque une escalade dont les médias et le gouvernement ne voudront sans doute pas faire la publicité, mais qui risque d’être le point de départ d’une nouvelle étape: l’utilisation des armes à feu. A vrai dire, la surprise n’est pas que les émeutiers commencent à les sortir, mais d’une part qu’ils ne l’aient pas fait auparavant (à part un essai passé presque sous silence il y a deux ans) et d’autre part qu’ils se contentent encore de fusils de chasse et de pétoires à grenaille. Car les banlieues sont armées depuis longtemps et les caches contiennent de belles armes de guerre, bien mortelles comme il faut, auxquelles les gilets pare-balles de dotation ne résisteront pas.

Autant dire que la situation est explosive dans tous les sens du terme. Il semble que, d’émeute en émeute, les techniques se durcissent, les méthodes se professionnalisent et que les policiers et gendarmes devront très prochainement affronter, si ce n’est déjà le cas, des experts en guérilla urbaine qui n’auront aucun scrupule à faire usage de leurs armes contre les forces de l’ordre. Avec les conséquences qu’hélas on imagine.

Que vont faire les pouvoirs publics? Vont-ils minimiser la gravité des faits, comme ils l’avaient fait en 1994 quand les marins-pêcheurs avaient incendié le Parlement de Bretagne et tiré avec des harpons sur les forces de l’ordre? Vont-ils décréter un nouvel état d’urgence? Vont-ils noyer les banlieues sous les crédits d’un nouveau plan Marshall, mille fois annoncé et jamais réalisé?

Le problème est, une fois de plus, qu’on aura attendu au-delà du dernier moment pour affronter une réalité devenue ingérable. Depuis des années, on a démobilisé la justice et on lui a ôté ses moyens: il paraissait plus utile de la confiner aux excès de vitesse et aux violences conjugales (Outreau a mis un frein à une autre de ses prédilections: les agressions sexuelles intrafamiliales) que de la voir s’occuper des grandes délinquances qui érodent irrémédiablement mais insensiblement notre société. Aujourd’hui, les trafics en tous genres fleurissent sous le nez de policiers et de juges consternés, qui comptent les coups et relèvent les morts après les règlements de comptes. Là, les kalachnikovs et les 38 spécial sont entre les mains des voyous, qui ne s’en servaient qu’entre eux jusqu’à présent, mais qui s’en soucie?

Si, quand même: le ministre de l’Intérieur vient de créer un fichier national des armes à feu. Quand il fonctionnera, on aura une centralisation des armes détenues par les personnes qui disposent d’une autorisation. Pour celles qui sont dans les caves des cités, il faudra encore attendre. A moins qu’elles ne soient déjà sorties d’elles-mêmes et que l’irrémédiable ne soit commis.

Je crois que ce que je vais dire va choquer, et je ne le fais pas de gaieté de cœur, ni par provocation, car l’heure me semble grave. Mais je suis persuadé que nous avons encore eu de la chance jusqu’à présent, que les voyous et futurs tueurs des banlieues n’aient pas encore osé faire usage de leur puissance de feu. J’espère que les pouvoirs publics prendront conscience de l’imminence des drames et surtout qu’ils chercheront enfin des solutions. Je ne voudrais pas être à leur place, car la marge de manœuvre, s’il en existe une, sera étroite. Certes, il faudra impitoyablement châtier, si on les arrête, les auteurs de ces événements. Mais la répression ne résout rien à long terme.


Et il faut aussi cesser de rêver, à gauche et ailleurs: la police de proximité n’est pas non plus la panacée, car on ne greffe pas une police communautaire sur une société à ce point malade et éclatée, dont ses membres sont en rébellion ouverte avec la société. La police est un moyen, pas une solution. Les éducateurs ne seront pas plus utiles: on ne guérit pas le cancer avec un placebo. Arroser les caïds avec des subventions pour acheter la paix armée sera peut-être la voie choisie: elle ne nous donnerait qu’un court répit. Reste-t-il une autre solution? Je l’ignore, et je suis bien content de ne pas être au gouvernement.

Source : Rue89.

jeudi 6 décembre 2007

Nicolas Sarkozy en Algérie : un bilan désastreux

Nicolas Sarkozy en Algérie : un bilan désastreux

Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

Le bilan de la visite d’Etat de Nicolas Sarkozy en Algérie est désastreux pour la vérité historique, pour l‘honneur national, pour la France.

Les faux parallèles qu’il a cru pouvoir établir entre les victimes des deux camps sont cruellement blessants, pour les pieds noirs, pour les soldats français, pour les harkis, pour tous ceux qui ont participé à la défense de ces anciens départements français après avoir participé à sa construction.

Lorsqu’il qualifie le système colonial de « profondément injuste », d’« injuste par nature », il verse dans l’anachronisme, et c’est son jugement qui est profondément injuste. Peut-on lui rappeler que c’est la République qui a élaboré ce système ?

Le message n’est pas équilibré, il est profondément brouillé, lorsqu’en rentrant à Paris il rend hommage aux harkis, à ceux qui ont combattu la barbarie du FLN, juste après avoir rendu hommage, à Constantine, à « ceux qui sont tombés les armes à la main pour que le peuple algérien soit de nouveau un peuple libre ». Et où a-t-il vu que le peuple algérien était libre en 1830 ? Sans parler de sa situation réelle aujourd’hui...

Enfin, cela va sans dire, aucun contrat industriel ou commercial ne peut justifier la falsification de l’histoire et l’humiliation de notre pays

http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1533

mercredi 5 décembre 2007

L’agresseur de Marine Le Pen interpellé

Recherché depuis un mois, l’agresseur de Marine Le Pen interpellé


Il était recherché depuis plus d’un mois. L’agresseur de Marine Le Pen, qui était recherché pour avoir agressé son ex-petite amie, a été interpellée, dans la nuit de mardi à mercredi, par la brigade anti-criminalité de Lille.

Après avoir été mis en examen, en septembre, pour «violences avec arme» contre Marine Le Pen, l’homme avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec obligation de résider en Seine-Saint-Denis. Une liberté qu’il aurait utilisé pour agresser et séquestrer durant une nuit son ex-petite amie en octobre à Maubeuge. C’est à la suite de ces faits qu’il était activement recherché par la police.

Mercredi soir, il a été présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD) du parquet de Béthune qui devait décider, ou non, de l’écrouer.

«De toutes façons, il devait rester dans la Seine-Saint-Denis et il a été interpellé à Lille», a expliqué Bertrand Henne, procureur adjoint au parquet de Béthune. Le juge d’instruction a réclamé son placement en détention. C’est au JLD d’en décider.

Source : Jacques Vassieux.

L’Euro fait fuir Airbus

L’Euro fait fuir Airbus

Communiqué de presse de Louis ALIOT

Après l’ouverture en 2008 d’une chaîne de montage des A320 à Tianjin en Chine communiste, EADS a confirmé sa décision de délocaliser une partie de sa production aux Etats-Unis.

Le fleuron de l’industrie aéronautique européenne, présenté comme une victoire de l’Union Européenne, envisage d’assembler les A330 dans la zone « dollar » et ceci en raison de la faiblesse du dollar qui fait perdre à Airbus des milliards d’Euros.

Le maintien d’un Euro fort n’est que l’une des conséquences désastreuses de la funeste politique européiste menée par la droite et par la gauche française depuis plus de trente ans. L’Euro qui était présenté comme un facteur de croissance, d’emploi et de solidarité est devenu un handicap majeur pour l’économie française.

Le Front National, tout en réaffirmant sa solidarité avec les salariés d’Airbus dénonce cette politique antinationale et demande au Président de la République de tenir sa promesse de mettre fin à l’indépendance de la Banque Centrale Européenne qui par sa politique de l’Euro fort laisse aux entreprises le choix entre la ruine ou les délocalisations.


http://www.frontnational.com/communique_detail.php?id=1531

Carton rouge pour la vignette verte

Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

On croyait les Français libérés de la vignette automobile. Cela n’aura tenu que sept ans. Sous couvert d’écologie, Nicolas Sarkozy nous ressert le plat pour les voitures neuves.

Qui croira que cette mesure ne s’appliquera à terme qu’aux seules voitures neuves ?

Qui croira que, bonus-malus oblige, ce montage fiscal se fera à somme nulle pour l’ensemble des contribuables, alors que, déjà, le projet gouvernemental prévoit pour les années à venir un durcissement progressif des « paliers » d’imposition ?

De plus, est-il raisonnable et logique de taxer les pollutions émises par des véhicules qui respectent les normes anti-pollutions ?

En effet, cette mesure se superpose aux normes édictées par l’Union européenne, qu’il suffirait de réactualiser en cas d’insuffisance.

Le Front National rappelle qu’il préfère, à volume constant, une fiscalité revue en profondeur pour prendre en compte les contraintes environnementales, plutôt que de voir des taxes s’ajouter aux taxes.

La SNCF renforce ses pratiques discriminatoires

Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF , a lancé hier, en compagnie de 200 jeunes de ce qu’elle appelle (comme les trotskistes) les « quartiers populaires », une nouvelle opération de recrutement de jeunes « issus de la diversité ».

« Sur les 20 mois, 1.034 recrutements ont eu lieu dans les quartiers populaires, au lieu de 500 auparavant », a-t-elle dit. Ce qui représente désormais 13% des embauches. On est donc pas loin de l’objectif des 15% que s’était fixé son prédécesseur Louis Gallois. Mais pour Anne-Marie Idrac, « c’est la limite basse de ce que nous devons faire ». Elle n’a pas précisé ce que serait la limite haute.

Outre cette première réunion au siège de la SNCF , l’entreprise en organise d’autres, cette semaine, à Lille, à Villeurbanne et à la Plaine Saint-Denis. Chaque fois, des centaines de jeunes des « quartiers populaires » pourront avoir un entretien individuel afin d’entrer dans le circuit de recrutement de l’entreprise.

C’est de la discrimination, dite positive, plein pot. Au nom de la lutte « contre toutes les discriminations », à laquelle s’est engagée la SNCF en signant en 2004 la « Charte de la diversité » élaborée par l’institut Montaigne.

Anne-Marie Idrac prétend que la SNCF ne pas « faire de quotas ». En réalité elle impose un quota évolutif, dont le taux est « toujours plus », en organisant des réunions d’embauche exclusivement réservées aux jeunes « issus de la diversité ».

On remarquera qu’Anne-Marie Idrac insiste sur le fait que la SNCF « ne fait pas de recrutements au rabais », et que le processus est « le même pour tous ». Sauf que les jeunes des quartiers « non populaires » devront attendre que l’entreprise ait fini son opération de recrutement de la « diversité » pour savoir si par hasard il reste des postes à pourvoir...

SOURCE : http://yvesdaoudal.hautetfort.com

Emeutes à Villiers-le-Bel : TÉMOIGNAGE DU COMMANDANT DE LA CRS 43 DE CHALON, GILBERT SINISCALCO

> « Jamais nous n'avions eu affaire à des gens aussi organisés et armés »

>
> Tombée lundi soir dans une embuscade à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), une
> demi-compagnie de la CRS 43 a essuyé les assauts de quelque 300 émeutiers.
> Bilan : 11 blessés chalonnais dont six plus grièvement.
> Nous sommes entrés dans une phase de violence que je n'avais jamais pu
> constater, a analysé hier matin le commandant de la CRS43, Gilbert
> Siniscalco, «a situation lundi soir à Villiers-le-Bel a pris des proportions
> incommensurables, Nous nous sommes retrouvés face à des gens très
> déterminés et organisés. Ils étaient très nombreux et mobiles. Par
> rapport à ce que nous avons pu connaître à une époque, nous avons eu
> affaire à des individus armés qui n'hésitent plus à se rapprocher de
> nous et à faire feu ».
> Et le commandant sait de quoi il en retourne.. Il était lundi soir en
> première
> ligne avec sa demi-compagnie. « Une quarantaine de fonctionnaires a été
> déployée sur Villiers-le-Bel », explique-t-il, « nous avions une mission de
> maintien de l'ordre en deux phases ».
> La première phase a consisté à reprendre le terrain occupé par les
> casseurs qui mettaient le feu aux mobiliers urbains. « Ils étaient 150 à
> 200 malgré les appels au calme des proches et des familles », précise le
> commandant, « mais
> nous avons réussi à les mettre en fuite et sécuriser à nouveau le secteur ».
> La première phase terminée, la demi-compagnie s'est mise en route pour la
> seconde étape de sa mission. « Nous devions passer par un rond-point où se
> trouvaient des barricades enflammées », poursuit Gilbert Siniscalco, « il y
> avait une zone du site plongée dans le noir et c'est ici que nous sommes
> tombés dans un guet-apens, au moment où nous étions le plus vulnérables
> car dans nos véhicules ».
> « Nous étions encerclés par 300 casseurs armés et déterminés », souligne le
> commandant, « ils avaient des barres de fer, des cocktails Molotov, des
> fusils de chasse, des armes, des bombes lacrymogènes, des boucliers et
> d'énormes pavés qu'ils avaient réussi à extraire de la chaussée ». Des
> pavés qui ont servi à détériorer les véhicules du convoi des CRS. « Les
> trois premiers fourgons qui se sont retrouvés face aux agresseurs ont
> été pulvérisés », raconte le
> commandant, « Notre seule chance a été que les cocktails Molotov
> n'atteignent pas nos véhicules. Nous sommes descendus et nous nous
> sommes fait attaquer en
> contact. Nous n'avions aucune solution de repli car nous étions encerclés ».
> Piégés, les CRS de la 43 ont essuyé plusieurs rafales de tirs.
> « Le plus terrible a été de constater que ces jeunes sans foi ni loi étaient
> prêts à nous lyncher », a remarqué le commandant qui a pourtant connu
> Sarajevo.
> Lui-même a été blessé pendant l'assaut des émeutiers. Il a été atteint par
> des plombs de fusils de chasse au niveau de la pommette, de la main et de la
> jambe. Les affrontements ont duré entre « 20 et 25 minutes », estime Gilbert
> Siniscalco, « Il a fallu qu'une unité de CRS vienne en renfort pour nous
> dégager ».
> Bilan du guet-apens : onze blessés dont six par tirs de fusils de chasse ou
> pistolets à grenailles. « Toujours à mes côtés, mon opérateur (opérateur
> radio) s'est porté au secours d'un gradé touché au niveau de l'oeïl, un
> plomb à la paupière », poursuit le commandant, « il a tenté de le mettre
> en sécurité dans un fourgon, mais au moment où il allait faire coulisser
> la porte, il a relevé la tête et il s'est retrouvé face à un émeutier
> qui a fait feu sur lui à deux reprises. Il n'a rien pu faire ». « Il
> était vulnérable, il s'occupait d'un fonctionnaire blessé », déplore le
> commandant. Ce gardien de la paix âgé de 27 ans a été le plus grièvement
> blessé. Il a reçu 35 à 40 plombs dans le corps dont onze au niveau du
> visage. « Ces jours ne sont pas en danger mais il devra subir une
> intervention chirurgicale pour ôter les plombs incrustés aux limites des
> parois osseuses », tient à souligner
> Gilbert Siniscalco. Les six CRS qui ont été ainsi blessés par les fusils
> de chasse ou
> des pistolets à grenailles devront subir des opérations. Quant aux cinq
> autres CRS blessés lors des affrontements, ils l'ont été par contact
> direct en
> corps à corps ou par jets de projectiles.
> « Tout au long de cette mission, l'unité a réagi de manière très
> professionnelle, elle a fait preuve de sans froid », souligne Gilbert
> Siniscalco, « la compagnie a de nombreuses expériences dans les
> banlieues en maintien de l'ordre. Elle a aussi officié lors de
> manifestations étudiantes ou autres, où en fin de parcours, elle est
> confrontée à des casseurs très organisés. Mais ce soir-là à
> Villiers-le-Bel, il y avait de la part des émeutiers une volonté
> d'arriver au contact avec une violence extrême ».
> La journée d'hier a été celle des soins pour les blessés de la
> compagnie. Les
> hommes encore vaillants ont été affectés à la sécurité dans le métro. Mais
> compte tenu des dégâts, la CRS43 n'est plus opérationnelle. Aussi
> rentre-t-elle
> aujourd'hui sur Chalon.

SOURCE : http://lelibreimpertinent.hautetfort.com

mardi 4 décembre 2007

Finkielkraut et Les émeutes ethniques (ou comment avouer sans le dire que Le Pen a toujours eu raison !)



Tentative d'assassinat d'un gendarme

Sofiane Aroubi, Tunisien de 22 ans, était jugé avec 2 comparses en comparution immédiate le 26 novembre par le tribunal correctionnel pour 3 cambriolages. Il s'est retrouvé seul au volant de la voiture empruntée à une de ses tantes et il n'a pas hésité une seconde quand le gendarme Jean-Pierre Ducos a quitté sa camionnette pour se placer devant lui. Il a foncé, emportant avec lui le militaire.

Ce sous-officier de 45 ans essaye depuis de se remettre de ses blessures sur son lit d'hôpital : 2 graves fractures de jambe et de larges brûlures sur tout le corps qui vont sans doute nécessiter des greffes de peau… Une instruction est ouverte pour «tentative d'homicide sur agent de la force publique».

Trop occupés par Villiers-le-Bel, les médias ont aussi ignoré cette histoire.

Michel Janva (merci à AA)

SOURCE : http://lesalonbeige.blogs.com

Wallerand de Saint-Just secrétaire départemental de l'Aisne et vice-Président du Front National

Entretien du 30 novembre 2007 sur l'actualité française du moment.

Source : Front National.

Vive l'orthographe !

L'article de valeurs actuelles sur l'orthographe.

Anne-Bayle Iniguez, le 30-11-2007
Les fautes d’orthographe se multiplient, à l’école comme dans l’entreprise. C’est la conséquence des billevesées pédagogistes. Il faut rétablir la dictée.

Une faute par ligne en moyenne, même en utilisant le correcteur automatique. Alexandra est conseillère de clientèle dans une grande banque. L’orthographe, c’est sa bête noire. Elle le sait et n’en est pas fière. « Le rapport de confiance que j’instaure avec mes clients passe surtout par les échanges d’e-mails. Un jour, l’un d’eux à qui je venais de donner rendez-vous m’a renvoyé un courrier en me demandant, froidement, si j’étais allée au-delà du BEPC [niveau troisième, NDLR]. J’en ai pleuré ». Alexandra est sur le point d’entamer un stage de technique d’apprentissage de l’orthographe, payé par son employeur. « Comment voulez-vous que je donne une bonne image de la “boîte” avec une écriture pareille ? »

De plus en plus d’entreprises ­(Bouygues, La Poste, la SNCF…) ­s’alarment des problèmes d’orthographe de leurs employés, quelles que soient leurs fonctions. « Un quart de mes stagiaires sont de hauts responsables d’entreprise », constate Bernard Fripiat, l’un des “coachs” en orthographe les plus courtisés des médias. Avant ­d’entrer dans la vie active, Alexandra a été écolière, collégienne, lycéenne, étudiante. Elle a franchi toutes les étapes du cursus éducatif sans jamais corriger son orthographe. Tout comme les enfants dont nous publions les copies pages suivantes : « Ce glissant a traver la foule, qui sécarter diffisilement pour lui livret passage… » Un désastre linguistique, dont on commence enfin à prendre la mesure.

Il suffit de comparer les résultats des élèves d’aujourd’hui à ceux de leurs aînés. C’est ce qu’ont fait Danièle Manesse et Danièle Cogis dans leur dernier ouvrage, Orthographe, à qui la faute ? (ESF éditeur, 2007). La première est professeur, la seconde maître de conférences en sciences du langage. La même dictée a été soumise à 3 000 élèves, du CM2 à la troisième, en 1987 puis en 2005. « Un court passage de Fénelon, de 83 mots, composé de quatre phrases ». En moyenne, plus de treize fautes lourdes en 2005, au lieu de huit en 1987. Le niveau d’un collégien de cinquième de 2005 correspond à celui d’un élève de CM2 d’il y a vingt ans !
L’orthographe ? « Une patate chaude », écrivent Mmes Cogis et Manesse. « L’école compte sur le collège pour la stabiliser, et le collège la suppose en gros acquise dans ses grandes lignes à l’entrée en sixième […]. Les professeurs de l’enseignement supérieur s’agacent des déficiences orthographiques de leurs étudiants, mais ils ne jugent pas de leur ressort de l’enseigner. » Les plus pessimistes redoutent que la boucle ne soit bientôt bouclée : « Lorsque les étudiants mal instruits deviennent à leur tour enseignants, ils ne s’étonnent plus du mauvais niveau de leurs élèves, et la dégringolade peut se poursuivre en douceur », conclut Fanny Capel dans Qui a eu cette idée folle un jour de casser ­l’école ? (Ramsay, 2004).

Alors, à qui la faute ? À la société ? Danièle Manesse et Danièle Cogis ont raison d’écrire que l’orthographe suppose une discipline dont la société moderne a tendance à s’affranchir. Elle impose le respect de règles auxquelles les jeunes ont du mal à se plier. Les normes orthographiques sont désacralisées au profit d’une écriture immédiate, comme les SMS échangés par téléphone et les chats, discussions sur Internet en temps réel. L’école et ­l’orthographe valorisent l’abnégation et l’effort. Le monde dans lequel vivent les élèves est celui de l’instant, du zapping et de l’hédonisme. Rien qui favorise la concentration ou le travail. Mais quelles conclusions tirer de ce constat ? Faut-il laisser faire ce désastre, au motif – fallacieux – que la règle brimerait la spontanéité des enfants ?

Cela, c’est le discours des “pédagogistes” qui ont ins­piré presque toutes les ré­formes de l’Éducation nationale de­puis une quarantaine d’années. Il a sa logique : l’enfant doit acquérir un savoir par sa propre activité (c’est ce que l’on appelle le socioconstructivisme). Il a ses conséquences : la suppression de tout ce qui ressemble à une contrainte (donc de la dictée et même des leçons de grammaire, remplacée par l’“observation raisonnée de la langue”) et, in fine, la “simplification” de l’orthographe. La langue devrait être dépouillée de sa “rigidité conservatrice”. C’est ce que préconisait un collectif de professeurs et de linguistes qui plaidaient pour la “modernisation” de ­l’écriture dans un texte retentissant, le Manifeste des dix, publié dans le Monde en 1989.

Ont-ils bien mesuré, nos pseudo-pédagogues, les conséquences d’un tel appauvrissement ? Comment cultiver la nuance si l’on massacre le français ? « Prenez “bon”, par exemple […]. Quelle nécessité y a-t-il à avoir un mot comme “mauvais” ? “Inbon” fera tout aussi bien, mieux même, parce qu'il est l'opposé exact de “bon”, ce que n'est pas l'autre mot » (George Orwell, 1984).

Dans la Fabrique du crétin (Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2005), Jean-Paul Brighelli, tonitruant empêcheur de soliloquer en rond, fustige les apprentis sorciers de l’expérimentation linguistique : « Les néo-pédagos veulent une réforme globale de l’orthographe afin d’éviter un trop-plein de stress à ­l’élève. » Ils enveloppent de surcroît leurs discours de références scientifiques inaccessibles au commun des mortels, de sorte qu’il faut avoir fait de la linguistique pour lire un manuel de français. Beaucoup s’en émeuvent : « Pour la grammaire, comme pour la lecture d’ailleurs, on a voulu abusivement appliquer le modèle de l’expert à l’apprenti », soulignait le linguiste Alain Bentolila dans un rapport remis à l’ex-ministre de l’Éducation Gilles de Robien en novembre 2006. Ce jargon, poursuivait-il, risque de « condamn[er] les parents et les grands-parents à ne plus pouvoir suivre l’apprentissage de leurs enfants et de leurs petits-enfants ». Qui, alors, les aidera à faire leurs devoirs le soir ?

Que faire pour enrayer la machine infernale ? L’association Sauver les lettres se bat contre la dérive pédagogiste depuis sept ans. En 2004, elle a lancé un Appel pour le rétablissement des horaires de français, en accord avec plusieurs autres associations. Son constat est simple : en 1976, un élève sortait du collège après avoir reçu 2 800 heures d’enseignement du français. En 2004, il en avait 800 de moins. « Trop peu, déplore Céline, professeur de français au collège Jean-Jaurès de Montfermeil. J’enseigne, en moyenne, 4 h 30 de français par semaine à une classe de sixième [sans compter les heures supplémentaires assurées par d’autres professeurs]. Dans le même temps, ils font quatre heures de sport. Presque autant… »

Même constat pour l’école primaire. Douze heures hebdomadaires doivent être consacrées à l’éducation littéraire et humaine, c’est-à-dire au français, aux langues étrangères, éventuellement aux langues régionales, à l’histoire, à la géographie et à l’éducation civique. L’orthographe n’est plus étudiée de façon autonome. Selon les directives de 2002, « la maîtrise du langage ne peut en aucun cas être acquise dans des exercices formels fonctionnant à vide »…

Dans son rapport annuel, le Haut conseil de l’éducation, créé en 2005, a mis en évidence la nécessité d’une réforme en profondeur de l’école primaire. L’apprentissage des fondamentaux, dont l’orthographe fait partie, est au cœur de toutes les préoccupations. Selon ce document, remis fin août à Nicolas Sarkozy, « chaque année, quatre écoliers sur dix, soit environ 300 000 élèves, sortent du CM2 avec de graves lacunes : près de 200 000 d’entre eux ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul ; plus de 100 000 n’ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines ». Et de conclure : « Comme la fin du CM2 n’est plus la fin de l’école obligatoire, leurs lacunes empêcheront ces élèves de poursuivre une scolarité normale au collège ».

C’est à ce chantier que Xavier Darcos a promis de s’attaquer. Le ministre de l’Éducation nationale a rendu publiques, au début de ce mois, les grandes lignes de sa réforme de l’enseignement primaire. Un document d’orientation encore susceptible de modifications, mais qui pose un principe clair : accorder « une priorité absolue à l’apprentissage de la langue française tout au long de la scolarité primaire ». « Il faut, dit Xavier Darcos, stabiliser le nombre d’heures de français à l’école primaire, cesser de “jargonner” des objectifs pédagogiques, donc clarifier les programmes et se recentrer sur ­l’essentiel ». La dictée ? « Ce n’est pas, en soi, un élément d’apprentissage mais c’est un bon moyen d’évaluation : une forme d’exigence, un exercice de transcription du discours qui a ses vertus. Je crois, poursuit-il, qu’il faut être convaincu que la copie et l’“appris par cœur” restent deux éléments importants de l’apprentissage du français : apprendre par cœur, c’est un exercice analytique et une manière de mémoriser des formes parfaites, très profitable à l’élève. » L’on verra, dans les prochains mois, ce qu’il en sera.


Sus à Jargonos !

Par Fabrice Madouas

Le français est « la plus belle langue du monde, la plus claire et la plus solide », écrivait Alphonse Daudet dans la Dernière Classe.

Il serait temps d’en convaincre tous ceux qui se sont emparés de son enseignement à l’école, ces pédants dont le galimatias rend incompréhensibles les manuels scolaires de nos enfants. Ils ont transformé l’élève en “apprenant”, le ballon en ­“référentiel bondissant” et la grammaire en “observation raisonnée de la langue”. L’on dirait d’eux, comme La Bruyère, qu’« ils ne suivent en parlant ni la rai­son, ni l’usage, mais leur bizarre génie », sans souci des enfants qu’ils sont censés instruire.

Ces didacticiens règnent en petits maîtres sur les sciences de l’éducation. Ils ont inspiré à l’académicien Érik Orsenna le terrifiant personnage de Madame Jargonos, qui applique aux fables de La Fontaine leur méthode pour « sensibiliser les élèves à la construction narrative : qu’est-ce qui assure la continuité textuelle ? À quel type de progression thématique a-t-on ici affaire ? Quelles sont les composantes de la situation d’énonciation ? Voilà ce qu’il est fondamental d’enseigner ! »

« Pourquoi une langue affectée, pourquoi tant de préciosité et de graphiques idiots pour énoncer des principes simples ? », s’étonne l’écrivain Patrick Rambaud dans la Grammaire en s’amusant (Grasset). Le succès de son livre et de celui d’Érik Orsenna, la Révolte des accents (Stock), prouve que les Français sont trop attachés à la beauté de leur langue pour admettre que ces apprentis sorciers sévissent encore longtemps. Rien n’est perdu, si l’on chasse le sabir des manuels scolaires et que l’on débusque les jargonneurs de leurs postes officiels.



La crise de l'orthographe liée à celle de la discipline

Selon Valeurs actuelles, la crise de l'orthographe est un "désastre linguistique, dont on commence enfin à prendre la mesure" :

D "l’orthographe suppose une discipline dont la société moderne a tendance à s’affranchir. Elle impose le respect de règles auxquelles les jeunes ont du mal à se plier. [...] L’école et ­l’orthographe valorisent l’abnégation et l’effort. Le monde dans lequel vivent les élèves est celui de l’instant, du zapping et de l’hédonisme. Rien qui favorise la concentration ou le travail. Mais quelles conclusions tirer de ce constat ? Faut-il laisser faire ce désastre, au motif – fallacieux – que la règle brimerait la spontanéité des enfants ?

Cela, c’est le discours des “pédagogistes” qui ont ins­piré presque toutes les ré­formes de l’Éducation nationale de­puis une quarantaine d’années. Il a sa logique : l’enfant doit acquérir un savoir par sa propre activité (c’est ce que l’on appelle le socioconstructivisme). Il a ses conséquences : la suppression de tout ce qui ressemble à une contrainte (donc de la dictée et même des leçons de grammaire, remplacée par l’“observation raisonnée de la langue”) et, in fine, la “simplification” de l’orthographe. La langue devrait être dépouillée de sa “rigidité conservatrice”. C’est ce que préconisait un collectif de professeurs et de linguistes qui plaidaient pour la “modernisation” de l’écriture dans un texte retentissant, le Manifeste des dix, publié dans le Monde en 1989.

Le monde de Georges Orwell n'est plus très loin :

"Prenez “bon”, par exemple […]. Quelle nécessité y a-t-il à avoir un mot comme “mauvais” ? “Inbon” fera tout aussi bien, mieux même, parce qu'il est l'opposé exact de “bon”, ce que n'est pas l'autre mot". (1984)

Sauver les lettres se bat contre la dérive pédagogiste : en 2004, cette association a lancé un Appel pour le rétablissement des horaires de français. Dans son rapport (pdf, 39 pages), le Haut conseil de l’éducation a mis en évidence la nécessité d’une réforme en profondeur de l’école primaire. L’apprentissage des fondamentaux, dont l’orthographe fait partie, est au cœur de toutes les préoccupations. Xavier Darcos, ministre de l’Éducation nationale, a publié fin octobre (pdf, 4 pages) les grandes lignes de sa réforme de l’enseignement primaire, dont la priorité absolue est "l’apprentissage de la langue française tout au long de la scolarité primaire". En espérant que ceci ne reste pas lettre morte.

Michel Janva

Source : Le Salon beige.

Elections en Russie : le bal des Tartuffe

Lundi 3 décembre 2007

Communiqué du Front national

b038e26e21c13ad2da192bc77fb20a4a.jpgLes élections législatives en Russie, qu’il s’agisse des résultats du parti gouvernemental ou de ceux du Parti Libéral-démocrate, principale force d’opposition nationale, traduisent une renaissance de l’affirmation du fait national et de la fierté russe. Cette traduction est peut-être imparfaite, mais comment ne pas être stupéfait du culot des donneurs de leçons occidentaux, naguère muets à l’époque communiste, sur le manque de démocratie en Russie! Otez-nous d’un doute. Ce pays où le système politico-financier réduit la vie politique à deux partis presque interchangeables, ne serait-ce pas les Etats-Unis d’Amérique ? Et ce pays où les dirigeants des principaux complexes militaro-industriels (Matra, Dassault, Bouygues), détiennent la presse et la télévision pro-gouvernementale, où le système électoral évince complètement du Parlement l’un des principaux Partis d’opposition nationale (le FN), qui ne dispose pas de la moindre radio libre, et dont les dirigeants (Le Pen, Gollnisch) sont traduits devant les tribunaux pour "délit" d’expression : est-ce seulement la Russie de Poutine, ou bien aussi la France de Sarkozy ? Nos "démocraties" doivent balayer devant leurs portes, et préparer avec la Russie les coopérations fructueuses du grand espace boréal qui, mieux que l’Union européenne, peut répondre aux défis du monde de demain.

Bruno Gollnisch

Non au contrat simplifié avec l’Algérie de Bouteflika

Communiqué de Louis Aliot, secrétaire général du FN

52b0b87aa9aeea5da8c4ea1d27179554.jpgNicolas Sarkozy entame ce jour une visite d’état en Algérie dans un climat de tensions entre les deux pays. En effet, après les propos antisémites du ministre des anciens combattants algériens et les accusations scandaleuses proférées à l’encontre des Français d’Algérie et de l’œuvre civilisatrice menée par la France dans ce département, le Président de la République française s’apprête à annoncer un certain nombre de mesures inacceptables.

En premier lieu, il est inconcevable que la France puisse signer un « mini-traité d’amitié » (décidément les mini-traités sont à la mode) avec un gouvernement qui depuis des années insulte la mémoire et l’armée française, considérant qui plus est, que les Harkis sont des traîtres. On ne peut cyniquement à la fois honorer les Français disparus d’Algérie victimes de la barbarie FLN comme récemment à Perpignan, et entretenir des relations cordiales avec l’Algérie FLN de Bouteflika.

En second lieu, il serait incroyable que les procédures de délivrance des visas de long séjour soient facilitées alors que nous avons atteint des seuils de rupture en matière d’immigration et de sécurité publique.

Enfin, il est révoltant que le Président Français, si prompt à donner des leçons à la planète entière, noue des relations privilégiées avec le FLN Bouteflika. Faut-il rappeler que l’Algérie est aujourd’hui un pays totalitaire qui connaît une instabilité chronique, un terrorisme actif et une répression sanglante depuis plusieurs années !

Le Front National condamne cette visite qu’il considère comme une atteinte à la mémoire nationale et une insulte aux anciens combattants et aux civils, métropolitains, pieds-noirs ou harkis martyrisés par le FLN.

Tant que l’Algérie n’aura pas présenté d’excuses publiques à la France, les relations avec ce pays doivent être strictement limitées.

Détournement de fonds chez les pro-euthanasie

Le Monde nous apprend que ” l’association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) déposera une plainte pour détournements de fonds à l’encontre de Catherine Leguay, son ancienne directrice administrative. La décision a été prise à la quasi-unanimité, samedi 17 novembre, lors du conseil d’administration de cette association qui milite en faveur de la légalisation de l’euthanasie”.
Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France (ancien secrétaire national de l’UMP) et nouveau président de l’ADMD a déclaré que “Mme Leguay n’a pas nié les faits et a expliqué qu’elle donnait l’argent à des proches qui étaient au chômage ou au RMI”.

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dimanche 2 décembre 2007

Le Conseil régional de Picardie refuse l'idée d'un référendum populaire pour le "nouveau" traité européen !

2 décembre 2007.

Le groupe Front National a présenté vendredi, en session plénière du Conseil régional, une motion visant à demander au Président de la République un référendum populaire pour ratifier le mini-traité européen qu'il souhaite imposer aux Français par voie parlementaire.

Cette motion était d'autant plus pertinente dans notre région où les Picards ont rejeté à plus de 65% le projet de constitution européenne le 29 mai 2005. Pourtant aucun élu n'a souhaité s'associer à ce texte, qui n'était pas marqué du sceau du Front National et pouvait être l'objet d'un consensus puisque la majorité des élus de tous bords était opposée en 2005 à la constitution européenne.

L'UMP-UDF, européiste acharnée, a voté contre notre motion en toute logique. Le communiste Gremetz, dans une envolée burlesque, a prétendu qu'il avait déjà remué ciel à terre à l'Assemblée nationale en ce sens et a ainsi justifié son refus de voter la motion. Alors qu'en tant que Fabiusien il est favorable à un référendum et opposé à la Constitution européenne, Claude Gewerc, président PS de notre région, s'est piteusement défaussé en faisant mine de comprendre que la motion appelait à un référendum en Picardie et pas dans toute la France. Minable dérobade pour faire voter sa majorité contre cette motion émanant de la Bête Immonde.

Les Picards peuvent s'apercevoir que, hormis les élus FN, ceux qui défendaient le "non" en 2005 sont désormais résignés et s'apprêtent à s'accomoder d'une Europe supranationale, antisociale, immigrationiste et libre-échangiste.

par Thomas Joly

Site du groupe FN de la région Picardie : http://www.fn-picardie.com
Site de Thomas Joly, conseiller régional FN en Picardie : http://thomasjolyfn.over-blog.com

Il y a 202 ans : Austerlitz, gloire française !

2 décembre 2007.

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