10 mai 2008.Mercredi la manifestation en mémoire de Sébastien Deyzieu (voir notre article et la vidéo ici) était annulée sur ordre de la préfecture à la suite des desiderata de Bertrand Delanoë (maire gauchiste de Paris) qui ne voulait pas qu'un défilé patriotique, silencieux et pacifique puisse se dérouler à Paris. Alors que le même applaudi au défilé du Mouvement des Indigènes de la République (voir ici) et aux défilés violents et destructeurs des lycées plusieurs fois par an dans la capitale (comme ici), ce grand démocrate s'insurge dans sa dignité de (faux) démocrate contre un défilé qui a lieu tous les ans depuis 1994 et où jamais une seule vitrine de commerçant ne fut brisée et où jamais un passant ne s'est fait tabasser pour lui voler son téléphone mobile.
Aussitôt un référé était introduit auprès du juge, mais la "justice aux ordres" sait prendre son temps quand ça l'arrange (et quand cela peut nuire aux patriotes) et c'est seulement vendredi en début de soirée qu'elle rend son jugement (prévisible compte tenu de son "indépendance") de confirmation de l'interdiction de la manifestation d'hommage à notre camarade mort. Résultat : plus de deux cents militants de la cause française se sont rendu sur place ignorant les dispositions anti démocratiques du système sarkozien. Il ne restait plus qu'à la police de la pensée d'opérer des arrestations en masse sous de mauvais prétextes...
Cette opération de répression républicaine de "maintien de l'ordre" ordonnée par les autorités politiques quand il s'agit de jeunes patriotes qui sont sans armes ni violence, et l'apathie (voir même d'empathie) dont les mêmes autorités font preuve quand ce sont des casseurs issus principalement de l'immigration qui pillent les centre-villes sous couvert de manifestations lycéennes est révélatrice du laisser-aller et de l'impuissance de l'Etat à restaurer une France française vivant dans la sécurité protégée par ses institutions.
Laisser-aller et impuissance de l'Etat ou volonté politique de nuire à toute tentative de restauration de la fierté nationale ? Poser la question c'est déjà y répondre...
Cédric Pon.