jeudi 24 juillet 2008

Destructuration de l'armée française par Sarkozy

Jeudi 24 juillet.

COMMUNIQUE :

La fédération du Front national de l’Aisne dénonce le déplacement tout à fait injustifié du régiment d’infanterie de marine de Couvron à Chalons en champagne. La mesure paraît peu cohérente surtout dans un département aussi sinistré. L’inaction totale des responsables politiques de droite ou de gauche de ce département doit être aussi spécialement pointée du doigt, ils acceptent tout sans broncher. De la part des responsables de l’UMP, cela paraît normal, de la part des responsables du parti socialiste, elle est le signe de son inertie totale actuelle. Enfin, personne, bien entendu, n’a confiance dans les promesses de compensation, il en ira de ces promesses comme de toutes celles de N. Sarkozy.

Wallerand de Saint-Just
Secrétaire départemental

mardi 22 juillet 2008

Un échec et un leurre



Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

Le vote du Congrès, à une seule voix de majorité, est un échec flagrant de Nicolas Sarkozy, qui avait annoncé d'emblée qu'il souhaitait un consensus sur son projet de « réforme des institutions ».

Les manœuvres et les pressions dignes d'une république bananière exercées sur certains députés et sénateurs pour tenter de leur faire voter la réforme resteront comme un sommet de la politicaillerie la plus odieuse.

Cette mauvaise réforme, qui n'ouvre la voie à aucun progrès de la démocratie, est en outre à cent lieues des préoccupations des Français.

Et elle ne peut surtout masquer le fait que notre Constitution n'est plus qu'une charte régionale, subordonnée aux institutions du super-Etat européen.

« Modernisation » des institutions : une réforme pour tromper le peuple !

Mardi 22 juin 2008.

Le “projet de loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Ve République”, loin de tenir les promesses du candidat Sarkozy, vise à tromper les Français.
Pas d’instauration de la plus petite dose de proportionnelle. Des millions de Français resteront sans une seule voix pour porter l’écho de leurs souffrances et de leurs espoirs dans ce que l’on ose encore appeler la représentation nationale.
Pas de réforme de l’inepte système de parrainage pour l’élection du Président de la République, pourtant presque unanimement contesté lors des dernières élections.
Quelques réformettes servent d’écran de fumée. Le référendum d’initiative populaire est un leurre. Il requiert une pétition de près de quatre millions d’électeurs, l’appui de presque deux cents parlementaires, et le processus peut à tout moment en être interrompu. Le droit d’amendement individuel des Parlementaires disparaît. Au demeurant, les trois quarts de leur activité se résument à la transcription des lois européennes dans le droit français.
La réforme du Conseil de la Magistrature n’affecte en rien la politisation de ce corps. S’agissant du pluralisme dans les Médias, aucune garantie contre les traitements discriminatoires tels que celui que subit le Front National. Au lieu de faire lire un message, le Président pourra venir en personne devant le Parlement, mais ses propos ne donneront lieu à aucun débat. De qui se moque-t-on ?

Le plus grave : la suppression de l’obligation du référendum pour l’adhésion d’un nouveau membre de l’Union européenne. C’est le verrou qui empêcherait l’adhésion de la Turquie. Sarkozy a dit, pour être élu, qu’il était contre cette adhésion. Pour plaire à ses alliés européens et américains, il va maintenant la négocier.

24 révisions depuis 1958, record du monde ! Pauvre Constitution, si violentée que l’on pourrait lui appliquer le mot de Pagnol au sujet d’une dame de mœurs légères : « il n’y a que le tramway qui n’est pas passé dessus ». Ce n’est pas de cette piètre opération que les droits des Français sortiront renforcés.

Bruno GOLLNISCH
Vice-président du Front National
(Affaires internationales-Questions thématiques)